Hier, nous avons fait une méditation live sur Facebook pour apprendre à repérer les pensées, les émotions ou des sensations qui sont en arrière-plan dans notre esprit. Ce type de méditation nous entraîne à approfondir notre capacité à prendre pleinement conscience de ce qui nous habite.
Bonne écoute !
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En cette période d’isolement forcé, certaines personnes se sentent préoccupées par le désir de maintenir de saines habitudes alimentaires. En effet, la disponibilité alimentaire et le manque d’activités peuvent mener certaines personnes à surconsommer ou à négliger la qualité de leur alimentation. D’un autre côté, on pourrait voir cette trêve comme une opportunité en or de se reconnecter à nos besoins alimentaires réels. C’est ainsi que l’on peut prendre le temps de plonger à l’intérieur de soi pour mieux reconnecter avec nos repères internes.
Par exemple, l’habitude de prendre des collations. En se posant la question : « Est-ce que mon corps m’envoie le signal de la faim en ce moment? Demande-t-il à manger cette collation? », on amorce cette réflexion. On peut aussi explorer quels sont les aliments qui nous font envie pour le prochain repas. Pour que le travail soit efficace lors de circonstances exceptionnelles comme celles-ci, où notre routine est entièrement bousculée, il est essentiel d’oublier toutes nos habitudes alimentaires puisque notre corps suit maintenant un rythme complètement différent. Pour certaines personnes, ces quelques recommandations suffiront. Pour d’autres, cette nouvelle façon d’aborder l’alimentation sera un plongeon dans l’inconnu et pourrait générer plus d’anxiété. En effet, dans une société où on laisse de plus en plus les autres dicter ce qui est bon pour nous, il n’est pas étonnant de voir que, lorsque la « structure s’écroule », nous nous sentions sans repère. Par structure, je veux dire ici les heures prédéfinies de repas, la routine du travail, l’accessibilité des aliments autour de nous, etc. Dans cette situation, un cadre léger pourrait être intéressant, par exemple : mettre des alarmes à des heures prédéterminées pour rétablir la routine des trois repas par jour. Ce pourrait aussi être de planifier à l’avance des collations comme si nous faisions notre lunch pour aller au travail.
Hier marquait la fin de la semaine de sensibilisation face aux commentaires sur le poids et l'apparence corporelle. Mélissa Petit, stagiaire en travail social au Centre d'expertise sur le poids, l'image et l'alimentation (CEPIA), nous partage sa chronique spéciale sur le sujet. |
Ces images, ces discours et ces commentaires nourrissent les idéaux corporels véhiculés dans la société. Nous pouvons finir par internaliser ces normes, par en faire un idéal à atteindre qui viendra modifier la perception que l’on a de notre corps. Et on en vient à ne plus remettre ces idéaux en question, bien qu’ils puissent être inatteignables pour la majorité des personnes. Ces normes de beauté influencent la manière dont on évalue notre corps (1). Effectivement, un nombre important de femmes surestiment leur poids. Par exemple, 70 % des femmes ayant un poids insuffisant le considèrent comme normal (2). De plus, 50 % des femmes ayant un poids normal souhaitent perdre du poids (3). C’est alors que l’insatisfaction corporelle peut se pointer le bout du nez lorsqu’on a l’impression qu’il y a un trop grand écart entre le corps désiré et le corps que l’on croit avoir. C’est cette perception favorable ou défavorable du corps qui viendra jouer sur le niveau de satisfaction corporelle, qui a son tour viendra influencer le niveau d’estime de soi de la personne, et ce, surtout chez les femmes (1), mais de plus en plus chez les hommes également. |
Une semaine pour se questionner sur les commentaires faits sur le poids vise à réaliser que par nos commentaires, on donne de l’importance au poids. On pourrait croire qu’il est bénéfique de parler de poids. Qu’en parler amènera la personne à poser les actions qui feront en sorte qu’elle perdra du poids et que conséquemment, elle sera en meilleure santé. Cependant, il ne faut pas oublier que le poids n’est qu’un des indicateurs de la santé et que « minceur » n’équivaut pas nécessairement à « santé ».
On sait que ces pressions sociales jouent un rôle dans le développement d’un trouble alimentaire (4), qu’elles affectent la perception du corps et de l’apparence, et qu’elles peuvent affaiblir l’estime de soi. En considérant tout cela, prendrons-nous quand même le risque de nuire à autrui par nos commentaires? Gardons en tête que nous pouvons sous-estimer la portée des mots. Alors retournons la question, pourquoi faire autant de commentaires sur le poids? Valorisons plutôt la diversité corporelle!
On sait que ces pressions sociales jouent un rôle dans le développement d’un trouble alimentaire (4), qu’elles affectent la perception du corps et de l’apparence, et qu’elles peuvent affaiblir l’estime de soi. En considérant tout cela, prendrons-nous quand même le risque de nuire à autrui par nos commentaires? Gardons en tête que nous pouvons sous-estimer la portée des mots. Alors retournons la question, pourquoi faire autant de commentaires sur le poids? Valorisons plutôt la diversité corporelle!
- Dany, L., & Morin, M. (2010). Image corporelle et estime de soi : étude auprès de lycéens français. Bulletin de psychologie, (5), 321-334.
- Institut de la statistique du Québec. (2016). L’Enquête québécoise sur la santé de la population, 2014-2015 : pour en savoir plus sur la santé des Québécois. Repéré à http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/etat-sante/sante-globale/sante-quebecois-2014-2015.pdf
- Équilibre. (n.d.). La préoccupation excessive à l’égard du poids. Repéré à http://www.equilibre.ca/approche-et-problematique/les-problemes-de-poids/la-preoccupation-excessive-a-l-egard-du-poids/
- Valls, M., Rousseau, A., & Chabrol, H. (2013). Influence des médias, insatisfaction envers le poids et l’apparence et troubles alimentaires selon le genre. Psychologie française, 58(3), 229-240.
Chaque année, l'organisme Équilibre organise une semaine «Le poids? Sans commentaire!» Pour 2018, ils ont choisi comme thématique :
Derrière ton écran, commente différemment!
Pour ceux qui me suivent depuis quelques temps, vous vous souviendrai qu'en mai dernier, dans le cadre du Défi DETOX du studio Namasté Yoga-Pôle de Lévis, j’avais abordé la problématique des réseaux sociaux en conseillant de faire du ménage dans nos followings. Bien que pour certains, les médias sociaux soient une simple façon de communiquer avec leurs proches, pour d’autres, ils prennent le rôle d’un outil de comparaison pas mal trop efficace.
Que ce soit pour regarder la beauté irréaliste des personnalités du fitness, envier les photos du parfait lifestyle de notre blogueur préféré ou tout simplement, voir le quotidien idéalisé de nos proches, rares sont ceux qui s’en ressortent sans insatisfactions. Justement, la satisfaction face à l’image corporelle, elle, n’est jamais exemptée. Une corrélation existe entre le temps passé sur les médias sociaux et la satisfaction de l’image corporelle. Étonnant? À mon avis, pas vraiment.
Même si on sait que les photos sont presque toujours retouchées, stagées, et embellis avec un filtre, on ne peut pas s'empêcher de se comparer. Même nos propres selfies sont à la source d'insatisfaction. Récemment certains chirurgiens plastiques se sont exprimés face au fléau SnapChat. La problématique? Les gens se présenteraient avec une photo d'eux-mêmes, prise avec un des filtres offerts par l'application et demanderait à subir une chirurgie afin de ressemble à cette version «améliorée» d'eux-mêmes. Cette affliction se nomme la dysmorphophobie de SnapChat.
Que ce soit pour regarder la beauté irréaliste des personnalités du fitness, envier les photos du parfait lifestyle de notre blogueur préféré ou tout simplement, voir le quotidien idéalisé de nos proches, rares sont ceux qui s’en ressortent sans insatisfactions. Justement, la satisfaction face à l’image corporelle, elle, n’est jamais exemptée. Une corrélation existe entre le temps passé sur les médias sociaux et la satisfaction de l’image corporelle. Étonnant? À mon avis, pas vraiment.
Même si on sait que les photos sont presque toujours retouchées, stagées, et embellis avec un filtre, on ne peut pas s'empêcher de se comparer. Même nos propres selfies sont à la source d'insatisfaction. Récemment certains chirurgiens plastiques se sont exprimés face au fléau SnapChat. La problématique? Les gens se présenteraient avec une photo d'eux-mêmes, prise avec un des filtres offerts par l'application et demanderait à subir une chirurgie afin de ressemble à cette version «améliorée» d'eux-mêmes. Cette affliction se nomme la dysmorphophobie de SnapChat.
Bref, choisissez bien les gens que vous décidez de suivre sur les médias sociaux. Vaut mieux prévenir que guérir !
Alors que les enfants s'excitent devant les dizaines de bonbons courageusement collectés auprès des sorcières et des fantômes du quartier, certains parents ont des sueurs froides... Ce n'est pas les voisins déguisés qui les provoquent, mais plutôt tous les bonbons qui viennent de franchir le pas de la porte.
Dans mon bureau, ils sont plusieurs à anticiper ce moment de l'année. Comment vont-ils gérer l'accessibilité des friandises? Comment vont-ils expliquer la disparition des friandises à leurs enfants? Eux qui habituellement n'achètent aucune gâterie, aucun dessert de peur de faire des excès. Ceux pour qui les bonbons sont tous attachés les uns aux autres en une chaîne sans fin. Facile de comprendre leurs craintes.
De là viennent le contrôle : pas de cochonnerie la semaine, pas plus que 3 bonbons par jour, mettons les friandises hors de portée pour diminuer la tentation, etc. Même si les règles sont strictes et sécurisantes, elles sont souvent un couteau a double tranchant. Lorsqu'elles sont franchies, nul ne sait ce qui pourrait arriver! Et malheureusement, la science du comportement s'entend : le contrôle n'apporte souvent que des pertes de contrôle.
« Normalement, je m'empêche de manger du chocolat, mais s'il arrive que j'en prenne un morceau, je suis faite ! C'est un après l'autre. Comme si je me permettais enfin d'en manger pour toutes les fois où je m'en suis privée. Tant qu'à avoir tricher, j'en profite! Mais lorsque j'arrive au dernier morceau, je réalise ce qui vient de se passer et la culpabilité arrive. Je me dis que c'est la dernière fois. Mais bon, ça finit toujours par recommencer. »
Ceci est le témoignage d'une de mes clientes, mais il pourrait être celui de presque toutes les personnes qui viennent me consulter.
Ce genre de réaction est l'exemple parfait pour explique la restriction cognitive. Une règle que l'on applique dans l'objectif de contrôler notre poids. La restriction pourrait aussi se manifester en choisissant le mets qui nous semble le plus léger lorsqu'on commande au restaurant, en évitant certains groupes d'aliments parce que nous croyons qu'ils sont engraissants ou par un sentiment de culpabilité qui viendrait après s'être permis un certain aliment.
Si vous réalisez avoir plusieurs restrictions cognitives, je vous encourage à prendre un moment pour y réfléchir plus longuement :
Si vous réalisez que ces restrictions sont présentes, voir oppressantes ou omniprésentes, est-ce que l'Halloween pourrait plutôt être un bon moment pour commencer à assouplir toutes ces règles?
De là viennent le contrôle : pas de cochonnerie la semaine, pas plus que 3 bonbons par jour, mettons les friandises hors de portée pour diminuer la tentation, etc. Même si les règles sont strictes et sécurisantes, elles sont souvent un couteau a double tranchant. Lorsqu'elles sont franchies, nul ne sait ce qui pourrait arriver! Et malheureusement, la science du comportement s'entend : le contrôle n'apporte souvent que des pertes de contrôle.
« Normalement, je m'empêche de manger du chocolat, mais s'il arrive que j'en prenne un morceau, je suis faite ! C'est un après l'autre. Comme si je me permettais enfin d'en manger pour toutes les fois où je m'en suis privée. Tant qu'à avoir tricher, j'en profite! Mais lorsque j'arrive au dernier morceau, je réalise ce qui vient de se passer et la culpabilité arrive. Je me dis que c'est la dernière fois. Mais bon, ça finit toujours par recommencer. »
Ceci est le témoignage d'une de mes clientes, mais il pourrait être celui de presque toutes les personnes qui viennent me consulter.
Ce genre de réaction est l'exemple parfait pour explique la restriction cognitive. Une règle que l'on applique dans l'objectif de contrôler notre poids. La restriction pourrait aussi se manifester en choisissant le mets qui nous semble le plus léger lorsqu'on commande au restaurant, en évitant certains groupes d'aliments parce que nous croyons qu'ils sont engraissants ou par un sentiment de culpabilité qui viendrait après s'être permis un certain aliment.
Si vous réalisez avoir plusieurs restrictions cognitives, je vous encourage à prendre un moment pour y réfléchir plus longuement :
- Votre règle vous vient-elle de régimes amaigrissants antérieurs?
- Vous aide-t-elle vraiment à adopter des habitudes alimentaires saines et exemptes de préoccupation? Ou en génère-t-elle davantage?
- Vous permet-elle de manger des aliments qui vous font réellement plaisir? De répondre à vos envies lorsqu'elles se présentent?
- Vous empêche-t-elle de vous sentir réellement satisfait au repas?
Si vous réalisez que ces restrictions sont présentes, voir oppressantes ou omniprésentes, est-ce que l'Halloween pourrait plutôt être un bon moment pour commencer à assouplir toutes ces règles?
Je vous laisse réfléchir à ça !
Fan de listes? Nous aussi! Liste de tâches ménagères, to-do list, liste d'épicerie, liste des pours et contres, ... On ferait des listes tout le temps! Si vous êtes comme nous, vous serez enchantés par les deux listes qu'on vous propose. Réservoir d'amour-propre plein, garanti!
L i s t e # 1
Vous savez, quand rien ne va plus... Quand on a l'impression que rien ne nous fait bien, qu'on devrait prendre rendez-vous chez la coiffeuse parce qu'on ne sait pas comment se coiffer, qu'on devrait dont se maquiller plus, me semble qu'on aurait plus d'allure...
Dans des moments comme ça, ça serait donc génial d'avoir une formule magique pour se sentir mieux. Et bien, ce que je vous propose n'est pas une formule magique, mais presque. On appelle ça des « affirmations » et ça sert à nous faire sentir FULL POWER !
Étapes :
1. Prendre une feuille, idéalement du beau papier qu'on aura envie de garder.
2. Écrire, au haut de la page, les 3 choses qu'on aime le plus à propos de notre personnalité.
3. Juste en-dessous, écrivez les raisons pour lesquelles vous aimez ces qualités.
4. Ensuite, écrivez les 3 choses que vous aimez le plus faire dans vos temps libres. Choisissez des choses qui vous font sentir vivante, confiante, calme, etc.
5. Faites-vous une promesse. Genre... « Je me promets que chaque fois que je passerai une journée de @!*%#, je lirai cette liste et ferai une des activités que j'ai listé. » Vous pouvez écrire cette promesse au bas de la page.
Dans des moments comme ça, ça serait donc génial d'avoir une formule magique pour se sentir mieux. Et bien, ce que je vous propose n'est pas une formule magique, mais presque. On appelle ça des « affirmations » et ça sert à nous faire sentir FULL POWER !
Étapes :
1. Prendre une feuille, idéalement du beau papier qu'on aura envie de garder.
2. Écrire, au haut de la page, les 3 choses qu'on aime le plus à propos de notre personnalité.
3. Juste en-dessous, écrivez les raisons pour lesquelles vous aimez ces qualités.
4. Ensuite, écrivez les 3 choses que vous aimez le plus faire dans vos temps libres. Choisissez des choses qui vous font sentir vivante, confiante, calme, etc.
5. Faites-vous une promesse. Genre... « Je me promets que chaque fois que je passerai une journée de @!*%#, je lirai cette liste et ferai une des activités que j'ai listé. » Vous pouvez écrire cette promesse au bas de la page.
Gardez cette feuille à proximité. Ressortez-la aussi souvent que nécessaire.
L i s t e # 2
La deuxième liste, ce n'est pas moi qui en a eu l'idée. C'est une auteure que j'adore suivre, Danielle Laporte. Elle a une émission de Podcast, elle a écrit le livre The Desire Map et envoie régulièrement des infolettres à ses followers. C'est d'ailleurs dans l'une de ces infolettres que j'ai découvert cet exercice fort intéressant de par son pouvoir de nous redonner confiance. Pas étonnant, parce que l'exercice en question s'appelle « Trust ritual », traduction Le rituel de la confiance.
L'objectif est de faire une liste de toutes les choses en lesquelles vous avez confiance lorsqu'un doute s'installe en vous. Chaque chose que vous écrirez vous redonnera pouvoir et confiance. Vous pouvez même prendre l'habitude de faire cet exercice à chaque fois que vous franchissez une nouvelle étape, que vous débutez un nouveau projet, etc.
Voici quelques conseils pour vous inspirer :
- Portez votre attention sur le moment présent
Pour que l'exercice soit encore plus efficace, vous devez mettre en lumière ce qui existe déjà, ce que vous croyez vraiment comme étant digne de confiance. Ex. : « J'ai confiance en ma capacité de m'exprimer devant les autres, en ma capacité de faire les efforts nécessaires pour rendre mon projet à temps, etc. »
- Laisser sortir les idées qui vous viennent en tête spontanément
Même si ces pensées n'ont pas de liens réels avec la raison pour laquelle vous faites l'exercice, elles stimuleront votre créativité et le flot suivra plus facilement. N'oubliez pas, c'est la qualité qui compte. Donc même si la liste est courte, l'essentiel est que vous ayez vraiment confiance en ce qui est écrit.
- Tourner vous vers l'évidence si vous en avez besoin
« J'ai confiance que mon coeur continuera à battre, que le soleil se lèvera demain, etc. » Rien n'est trop beau ni pas suffisant. Comme je le disais, parfois on a juste besoin d'un peu d'aide pour faire monter l'inspiration.
L'objectif est de faire une liste de toutes les choses en lesquelles vous avez confiance lorsqu'un doute s'installe en vous. Chaque chose que vous écrirez vous redonnera pouvoir et confiance. Vous pouvez même prendre l'habitude de faire cet exercice à chaque fois que vous franchissez une nouvelle étape, que vous débutez un nouveau projet, etc.
Voici quelques conseils pour vous inspirer :
- Portez votre attention sur le moment présent
Pour que l'exercice soit encore plus efficace, vous devez mettre en lumière ce qui existe déjà, ce que vous croyez vraiment comme étant digne de confiance. Ex. : « J'ai confiance en ma capacité de m'exprimer devant les autres, en ma capacité de faire les efforts nécessaires pour rendre mon projet à temps, etc. »
- Laisser sortir les idées qui vous viennent en tête spontanément
Même si ces pensées n'ont pas de liens réels avec la raison pour laquelle vous faites l'exercice, elles stimuleront votre créativité et le flot suivra plus facilement. N'oubliez pas, c'est la qualité qui compte. Donc même si la liste est courte, l'essentiel est que vous ayez vraiment confiance en ce qui est écrit.
- Tourner vous vers l'évidence si vous en avez besoin
« J'ai confiance que mon coeur continuera à battre, que le soleil se lèvera demain, etc. » Rien n'est trop beau ni pas suffisant. Comme je le disais, parfois on a juste besoin d'un peu d'aide pour faire monter l'inspiration.
Allez ! Tout le monde à son stylo !
Vous l'avez probablement remarqué autant que moi, la chasse à l'obésité bat son plein. Que ce soit sur les médias sociaux où l'on propose 2 000 façons de réussir sa perte de poids ou dans les magazines où l'on pointe du doigt chaque livre que les vedettes gagnent, la pression de perdre du poids et de se conformer aux standards de beauté est partout.
Le problème? C'est que justement, c'est une pression sociale... Rien de plus! Un mouvement à la mode qui, comme toute bonne mode, nous pousse à se conformer. En prenant cette tendance pour du cash, on finit par associer minceur à santé, bonheur, sex appeal, argent, etc. Même s'il y a effectivement des études qui démontrent ce genre d'association, n'est-il pas réducteur de penser qu'il n'est pas possible d'être heureux ET en surplus de poids?
Dans notre ère où la minceur est associée avec beauté et avec santé, la pression est énorme pour perdre du poids. C'est d'ailleurs pourquoi il importe de préciser les principaux facteurs qui peuvent mener au surplus de poids. Contrairement à ce qu'on entend, le poids ne repose pas uniquement sur les apports et la dépense énergétiques aka l'alimentation et l'activité physique.
Les aspects biologiques ont un impact majeur et, au grand malheur de certains, nous n'avons que peu de contrôle sur ceux-ci. Pensons à l'hérédité, à l'impact que pourrait avoir le dérèglement de la glande thyroïde, à la prise de certains médicaments, notre âge et les changements hormonaux qui viennent avec, notre sexe, notre ethnie... Tous ces facteurs sont hors de notre contrôle et peuvent tout de même avoir un impact sur notre poids.
On peut aussi penser à la relation que nos parents entretiennent avec leur poids et l'alimentation. La façon dont ils vivent cette relation influence nos habitudes et nous prédispose à prendre du poids ou à souhaiter en perdre. Prenons comme exemple une mère qui ferait des régimes amaigrissants à répétition dans le but de perdre du poids. Malgré ses bonnes intentions d'atteindre un poids santé, elle risquerait d'inculquer cette habitude à sa fille qui pourrait croire qu'il est normal de chercher à transformer son corps. Sachant que 95% des gens qui font un régime amaigrissant finissent par reprendre la totalité du poids perdu dans les 3 à 5 ans suivant la fin du régime, et que dans 60% des cas, ils en reprennent davantage, il n'est pas étonnant qu'un surplus de poids puisse en résulter.
Certains aspects psychologiques peuvent aussi nous mettre à risque de prendre du poids. Par exemple, une mauvaise gestion du stress et de l'anxiété augmentera notre taux de cortisol sanguin, phénomène qui est réputé pour nous faire prendre du poids, et ce, même si les apports et la dépense énergétiques restent stables. D'autres facteurs tels qu'une pauvre estime de soi, une perception négative de notre image corporelle, une capacité limitée à remettre en question le modèle de beauté, notre capacité d'affirmation de soi pourront aussi influencer notre désir de modifier notre apparence physique, ce qui pourrait nous rendre plus vulnérable à utiliser des méthodes drastiques pour contrôler notre poids, tel un régime amaigrissant.
En sachant tout cela, est-il encore vrai d'associer automatiquement le surplus de poids à la balance énergétique? Pas du tout ! Est-il fondé de faire la guerre spécifiquement aux livres en trop? Non plus !
Le plus logique serait d'entreprendre des changements dans l'idée d'améliorer notre qualité de vie générale. Oui, faire des changements au niveau des habitudes alimentaires et augmenter son niveau d'activité physique... Mais est-il possible de considérer améliorer sa relation face à l'alimentation? Améliorer notre estime de soi, apprendre à s'affirmer, défaire les fausses croyances par rapport à toute cette pression sociale... Tout cela est tout autant nécessaire lorsqu'il est question d'être en meilleure santé. Parce que la santé physique est importante, mais la santé psychologique l'est tout autant ! Bref, ces pistes de solutions sont non seulement plus réalistes que d'espérer contrôler notre poids, mais elles mèneront également à une meilleure qualité de vie...... ce qui, j'en suis certaine, est l'objectif véritable du désir de perdre du poids ! |
Dans le cadre du défi de la Traversée du Saint-Laurent 2018 organisée par le député Steven Blaney, je vous en apprends plus sur les bienfaits d’adopter une alimentation intuitive. |
Le corps humain est conçu pour être actif. Il a aussi évolué en ayant besoin de manger pour faire de l’activité physique et non le contraire. La science évolue rapidement en matière d’alimentation sportive, mais il reste que c’est une science qui n’est sérieusement étudiée que depuis les années 1960. N’empêche, les informations fusent : apports glucidiques, apports protéiques, qualité des aliments, indice glycémique, densité nutritive… Tout est scruté. De la même façon, tout est planifié : nombre de gramme de protéines par kilogramme de poids, heures de repas déterminées, nombre de calories ingérées selon la dépense énergétique. Bref, rien n’est laissé au hasard. Bien que la science de la nutrition sportive soit de plus en plus prise au sérieux et qu’elle maximise les performances, encore peu de ceux qui s’adonnent à la pratique d’activité physique font réellement affaires avec un nutritionniste sportif. Résultat : les plans alimentaires ne sont souvent pas individualisés. Ils ne sont pas conçus en fonction des différences de chacun telles que le sport ou l’activité physique pratiqués, les différents modes de vie, l’environnement qui nous entoure dans la vie de tous les jours ou lorsqu’on s’entraîne et, plus important, notre génétique ou notre condition de santé. Ce qui est encore plus inquiétant est que ces plans ne se basent souvent même pas sur les vraies recommandations de la nutrition sportive. Plusieurs sportifs se fient à un entraîneur qui n’a pas de formation sur les réelles données scientifiques ni sur la nutrition humaine. Cette négligence peut avoir de graves conséquences, surtout lorsqu’elle prône des principes tels que la restriction calorique pour engendrer une perte de poids, le fameux cheat day, la classification des aliments en tant que bons ou mauvais aliments, etc. Toutes ces tendances ont été démontrées pour être néfastes à long terme puisqu’elles créent une relation perturbée avec l’alimentation. N’étant moi-même que peu outillée en nutrition sportive, je réfère d’emblée les gens qui m’approchent pour avoir des conseils à ce sujet. Ce que je me permets toutefois de prôner est d’honorer sa faim spécifique. La faim spécifique est celle qui nous donne faim pour un aliment bien particulier. Elle est souvent envoyée lorsque les réserves des nutriments que cet aliment contient diminuent. Autrement dit, c’est une faim qui nous permet de faire le plein du nutriment qui nous manque. Donc, même si les recommandations viennent d’un nutritionniste sportif, il est important que le corps soit considéré à sa juste valeur : une entité biologique existant depuis des millénaires conçue pour survivre. |
Pour bien honorer sa faim spécifique, il suffit simplement de faire une petite introspection lorsque la faim se présente, et si le contexte le permet, manger l’aliment dont notre corps a besoin. |
Restez à l’affût des prochains conseils nutritionnels pour en apprendre davantage sur les façons de reconnaître et de respecter sa faim et sa satiété en surveillant la page Facebook de l'évènement. |
Pour me suivre sur Facebook, c'est par ici.
Afin de retrouver facilement chacun des conseils que je vous ai donnés pendant le Défi DÉTOX, je les ai rassemblés selon la semaine qu'ils ont été publiés.
Cette semaine, on mange à notre faim, pour toujours, tous les jours.
Jour 28
Le grignotage en soirée peut arriver lorsqu’on n’a pas suffisamment mangé en soirée. Le corps a tendance à « compenser » pour ce qu’il n’a pas mangé dans la journée.
Pour diminuer la fréquence du grignotage, je vous suggère de revoir le contenu de vos assiettes et de vous poser la question : « Est-ce que j’ai suffisamment mangé? » à chaque fois que vous terminer votre repas.
Pour diminuer la fréquence du grignotage, je vous suggère de revoir le contenu de vos assiettes et de vous poser la question : « Est-ce que j’ai suffisamment mangé? » à chaque fois que vous terminer votre repas.
Jour 29
Chaque jour, je vois des gens rentrer du travail avec une faim de loup. Ils me disent qu’ils se mettent souvent à manger n’importe quoi qui leur tombe sous la main et finissent par ne plus avoir faim au souper.
Si c’est votre cas, je vous suggère de manger une collation en milieu d’après-midi lorsque vous commencez à ressentir la faim.
Si c’est votre cas, je vous suggère de manger une collation en milieu d’après-midi lorsque vous commencez à ressentir la faim.
Jour 30
Petit mantras pour votre méditation d’aujourd’hui :
Si tu ne l’aimes pas, ne le mange pas.
Si tu l’aimes, savoures-le jusqu’à la dernière bouchée!
Si tu ne l’aimes pas, ne le mange pas.
Si tu l’aimes, savoures-le jusqu’à la dernière bouchée!
Jour 31
Pour terminer le Défi DÉTOX, je voudrais vous laisser sur une petite phrase à caractère philosophique :
Que serait le monde si nous étions obsédés par ce que vous adorons de nous-mêmes?
Que serait le monde si nous étions obsédés par ce que vous adorons de nous-mêmes?
Bonne réflexion!
Afin de retrouver facilement chacun des conseils que je vous ai donnés pendant le Défi DÉTOX, je les ai rassemblés selon la semaine qu'ils ont été publiés.
Cette semaine, on abolit les restrictions alimentaires et on laisse place à nos envies.
Jour 21
Ah! Le décompte des calories. Cercle vicieux qui ne mène nulle part…
D’un côté, on a les formules mathématiques qui ne considèrent pas notre unicité et de l’autre, les valeurs nutritives qui ont été démontrées pour avoir une marge d’erreur d’environ 20% à 30%.
L’obsession de tout compter : les portions, les calories, le nombre de tranche de pain… Tout ça a un impact à long terme et nuit à une saine relation avec l’alimentation. Personne ne sait mieux que notre corps la quantité d’énergie dont il a besoin. Laisse-le vous parler!
D’un côté, on a les formules mathématiques qui ne considèrent pas notre unicité et de l’autre, les valeurs nutritives qui ont été démontrées pour avoir une marge d’erreur d’environ 20% à 30%.
L’obsession de tout compter : les portions, les calories, le nombre de tranche de pain… Tout ça a un impact à long terme et nuit à une saine relation avec l’alimentation. Personne ne sait mieux que notre corps la quantité d’énergie dont il a besoin. Laisse-le vous parler!
Jour 22
Dans la même pensée qu’hier, l’élimination des produits allégés est hautement recommandée pour l’amélioration des habitudes alimentaires.
Il est démontré que les gens qui mangent des produits faibles en gras, faibles en sucres, faibles en goût, augmentent la prise alimentaire au long court. Que ça soit parce que les aliments faibles en goût ne sont pas aussi rassasiant ou parce qu’on se permet autre chose sous prétexte qu’on peut bin se le permettre, on a juste mangé une barre à 100 kcal tantôt.
Optez plutôt pour la version régulière et savourer le plaisir gustatif qu’il vous procure.
Il est démontré que les gens qui mangent des produits faibles en gras, faibles en sucres, faibles en goût, augmentent la prise alimentaire au long court. Que ça soit parce que les aliments faibles en goût ne sont pas aussi rassasiant ou parce qu’on se permet autre chose sous prétexte qu’on peut bin se le permettre, on a juste mangé une barre à 100 kcal tantôt.
Optez plutôt pour la version régulière et savourer le plaisir gustatif qu’il vous procure.
Jour 23
En alimentation, je ramène toujours les habitudes alimentaires au plaisir de manger.
On mange au moins trois fois par jour, tous les jours pour le reste de sa vie. Tant qu’à faire quelque chose aussi souvent, faudrait que ça soit plaisant, non?
Aujourd’hui, demandez-vous, honnêtement, si vous appréciez vraiment ce que vous mangez. Si oui, tant mieux, imprégnez-vous complètement de ce que vous ressentez. Si non, peut-être serait-il temps de partir à la recherche de votre palette de goûts?!
On mange au moins trois fois par jour, tous les jours pour le reste de sa vie. Tant qu’à faire quelque chose aussi souvent, faudrait que ça soit plaisant, non?
Aujourd’hui, demandez-vous, honnêtement, si vous appréciez vraiment ce que vous mangez. Si oui, tant mieux, imprégnez-vous complètement de ce que vous ressentez. Si non, peut-être serait-il temps de partir à la recherche de votre palette de goûts?!
Jour 24
Prenez un moment pour mettre en lumière les règles alimentaires qui encadrent vos habitudes.
Dressez la liste de tous les aliments que vous vous interdisez de manger, que vous aimeriez manger en moins grande quantité parce qu’ils vous font sentir coupables, de toutes les combinaisons que vous vous imposez. Écrivez tant que vous en voyez.
Ensuite, prenez conscience de l’étendue de vos restrictions. Comment vous sentez-vous face à toutes ces règles? D’où viennent-elles? Pensez-vous sincèrement qu’elles sont là pour vous rendre service? Jusqu’à présent, vous ont-elles rendues service? Si oui, dans quelle mesure? Est-ce que certains aspects de vous-mêmes sont négligés lorsque vous vous soumettez à ces règles?
Réfléchissez et tentez de vous fixer une intention pour augmenter la bienveillance que vous vous portez.
Dressez la liste de tous les aliments que vous vous interdisez de manger, que vous aimeriez manger en moins grande quantité parce qu’ils vous font sentir coupables, de toutes les combinaisons que vous vous imposez. Écrivez tant que vous en voyez.
Ensuite, prenez conscience de l’étendue de vos restrictions. Comment vous sentez-vous face à toutes ces règles? D’où viennent-elles? Pensez-vous sincèrement qu’elles sont là pour vous rendre service? Jusqu’à présent, vous ont-elles rendues service? Si oui, dans quelle mesure? Est-ce que certains aspects de vous-mêmes sont négligés lorsque vous vous soumettez à ces règles?
Réfléchissez et tentez de vous fixer une intention pour augmenter la bienveillance que vous vous portez.
Jour 25
Aux débarras les livres, magazines, abonnements Facebook qui vous donne le faux espoir de perdre du poids rapidement, facilement et pour de bon.
Révoltez-vous contre ces mensonges qui vous entraîne, jour après jour, à croire que vous n’êtes pas correcte, que vous étiez le problème lorsque vous abandonniez une diète, que c’était votre faute si vous repreniez le poids perdu.
Reconnectez-vous à vous-mêmes et découvrez à quel point la personne que vous êtes est beaucoup plus merveilleuse que ce que promettent les diètes amaigrissantes.
Révoltez-vous contre ces mensonges qui vous entraîne, jour après jour, à croire que vous n’êtes pas correcte, que vous étiez le problème lorsque vous abandonniez une diète, que c’était votre faute si vous repreniez le poids perdu.
Reconnectez-vous à vous-mêmes et découvrez à quel point la personne que vous êtes est beaucoup plus merveilleuse que ce que promettent les diètes amaigrissantes.
Jour 26
Faites des choix qui honore votre santé et vos papilles gustatives.
Ne vous contentez pas d’un aliment juste à cause de sa valeur nutritive intéressante. Ne vous empêchez pas d’assaisonner un aliment à votre goût sous prétexte que votre sauce préférée est trop salée.
Rappeler vous tous les jours que vous n’avez pas besoin de manger à la perfection pour être en santé. Le progrès, pas la perfection. C’est ça qui compte!
Ne vous contentez pas d’un aliment juste à cause de sa valeur nutritive intéressante. Ne vous empêchez pas d’assaisonner un aliment à votre goût sous prétexte que votre sauce préférée est trop salée.
Rappeler vous tous les jours que vous n’avez pas besoin de manger à la perfection pour être en santé. Le progrès, pas la perfection. C’est ça qui compte!
Jour 27
Je vous mets au défi de faire le tri entre les activités physiques que vous faites par pur plaisir, et celles que vous faites parce que vous voulez contrôler votre poids.
Questionnez-vous sur le bien fondé de pratiquer un sport juste pour la perte de poids. En quoi est-ce que ça peut vous amener plus près de vos objectifs à long terme?
Tentez de voir de quelle façon est-ce que l’activité physique pourrait plutôt vous reconnecter à vous-mêmes et vous aider à cheminer vers le bien-être.
Questionnez-vous sur le bien fondé de pratiquer un sport juste pour la perte de poids. En quoi est-ce que ça peut vous amener plus près de vos objectifs à long terme?
Tentez de voir de quelle façon est-ce que l’activité physique pourrait plutôt vous reconnecter à vous-mêmes et vous aider à cheminer vers le bien-être.
Bonne réflexion!
Auteur
Écrivez quelque chose à votre sujet. Pas besoin d'être fantaisiste, juste un aperçu.
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