Chaque année, l'organisme Équilibre organise une semaine «Le poids? Sans commentaire!» Pour 2018, ils ont choisi comme thématique :Derrière ton écran, commente différemment!Pour ceux qui me suivent depuis quelques temps, vous vous souviendrai qu'en mai dernier, dans le cadre du Défi DETOX du studio Namasté Yoga-Pôle de Lévis, j’avais abordé la problématique des réseaux sociaux en conseillant de faire du ménage dans nos followings. Bien que pour certains, les médias sociaux soient une simple façon de communiquer avec leurs proches, pour d’autres, ils prennent le rôle d’un outil de comparaison pas mal trop efficace. Que ce soit pour regarder la beauté irréaliste des personnalités du fitness, envier les photos du parfait lifestyle de notre blogueur préféré ou tout simplement, voir le quotidien idéalisé de nos proches, rares sont ceux qui s’en ressortent sans insatisfactions. Justement, la satisfaction face à l’image corporelle, elle, n’est jamais exemptée. Une corrélation existe entre le temps passé sur les médias sociaux et la satisfaction de l’image corporelle. Étonnant? À mon avis, pas vraiment. Même si on sait que les photos sont presque toujours retouchées, stagées, et embellis avec un filtre, on ne peut pas s'empêcher de se comparer. Même nos propres selfies sont à la source d'insatisfaction. Récemment certains chirurgiens plastiques se sont exprimés face au fléau SnapChat. La problématique? Les gens se présenteraient avec une photo d'eux-mêmes, prise avec un des filtres offerts par l'application et demanderait à subir une chirurgie afin de ressemble à cette version «améliorée» d'eux-mêmes. Cette affliction se nomme la dysmorphophobie de SnapChat. Bref, choisissez bien les gens que vous décidez de suivre sur les médias sociaux. Vaut mieux prévenir que guérir !
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Alors que les enfants s'excitent devant les dizaines de bonbons courageusement collectés auprès des sorcières et des fantômes du quartier, certains parents ont des sueurs froides... Ce n'est pas les voisins déguisés qui les provoquent, mais plutôt tous les bonbons qui viennent de franchir le pas de la porte.Dans mon bureau, ils sont plusieurs à anticiper ce moment de l'année. Comment vont-ils gérer l'accessibilité des friandises? Comment vont-ils expliquer la disparition des friandises à leurs enfants? Eux qui habituellement n'achètent aucune gâterie, aucun dessert de peur de faire des excès. Ceux pour qui les bonbons sont tous attachés les uns aux autres en une chaîne sans fin. Facile de comprendre leurs craintes. De là viennent le contrôle : pas de cochonnerie la semaine, pas plus que 3 bonbons par jour, mettons les friandises hors de portée pour diminuer la tentation, etc. Même si les règles sont strictes et sécurisantes, elles sont souvent un couteau a double tranchant. Lorsqu'elles sont franchies, nul ne sait ce qui pourrait arriver! Et malheureusement, la science du comportement s'entend : le contrôle n'apporte souvent que des pertes de contrôle. « Normalement, je m'empêche de manger du chocolat, mais s'il arrive que j'en prenne un morceau, je suis faite ! C'est un après l'autre. Comme si je me permettais enfin d'en manger pour toutes les fois où je m'en suis privée. Tant qu'à avoir tricher, j'en profite! Mais lorsque j'arrive au dernier morceau, je réalise ce qui vient de se passer et la culpabilité arrive. Je me dis que c'est la dernière fois. Mais bon, ça finit toujours par recommencer. » Ceci est le témoignage d'une de mes clientes, mais il pourrait être celui de presque toutes les personnes qui viennent me consulter. Ce genre de réaction est l'exemple parfait pour explique la restriction cognitive. Une règle que l'on applique dans l'objectif de contrôler notre poids. La restriction pourrait aussi se manifester en choisissant le mets qui nous semble le plus léger lorsqu'on commande au restaurant, en évitant certains groupes d'aliments parce que nous croyons qu'ils sont engraissants ou par un sentiment de culpabilité qui viendrait après s'être permis un certain aliment. Si vous réalisez avoir plusieurs restrictions cognitives, je vous encourage à prendre un moment pour y réfléchir plus longuement :
Si vous réalisez que ces restrictions sont présentes, voir oppressantes ou omniprésentes, est-ce que l'Halloween pourrait plutôt être un bon moment pour commencer à assouplir toutes ces règles? Je vous laisse réfléchir à ça ! |
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Juillet 2022
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